deux chats atrocement mutilés découvert dans un sac poubelle à Witry-lès-Reims, dans la Marne

le lundi 24 mai 2010

« C'est dégueulasse ! Ceux qui ont fait ça sont des barbares ! » Fervent défenseur des animaux, Eric Juvenielle n'a pas de mots assez durs pour commenter la découverte qu'il a récemment effectuée dans un petit bois de sa commune, à Witry-lès-Reims : deux chats morts, mutilés, emballés dans un sac-poubelle.

« Je me promène beaucoup dans Witry, notamment dans le petit bois qui se trouve près de la déchèterie, sur la route de Fresnes-lès-Reims », explique M. Juvenielle.

« L'autre jour, j'y suis allé avec mon fils. A l'entrée du bois, le long d'un sentier, j'ai vu un sac-poubelle noir. J'ai donné des coups de pied dedans. C'était tout mou. Intrigué, j'ai ouvert. Il y avait deux cadavres de chats, des chats adultes, l'un tout noir, l'autre plutôt tigré. »

Les corps n'étaient pas encore décomposés. « Il n'y avait pas de ver, rien ! J'ai pu me rendre compte que ces chats avaient été torturés. Ils avaient de nombreuses coupures sur le ventre. Il y en avait aussi sur le cou, mais moins. Leurs yeux étaient crevés, défoncés. Je n'ai pas vu d'oreilles. On aurait dit qu'elles avaient été coupées, peut-être pour enlever un tatouage. »

Eric Juvenielle a également distingué des « points noirs » qu'il interprète comme étant des « brûlures de cigarettes ». Par endroits, sur le cou et sur le ventre, « la peau était enlevée, il n'y avait plus de poils ». L'un des chats avait le « museau écrasé ».

Horrifié par cette découverte, le promeneur a contacté une habitante de la commune, spécialiste des chats, venue se rendre compte par elle-même. Elle confirme que les traces visibles sur le corps évoquaient bien des mutilations, et non un choc avec une voiture ou le début du processus de décomposition.

Ne sachant que faire des cadavres, M. Juvenielle a demandé à un agriculteur s'il pouvait les enterrer dans son champ.
Finalement, il ne l'a pas fait, et de retour quelques jours plus tard, le promeneur a eu la surprise de constater que les deux chats avaient été déplacés. « Quelqu'un les a pris pour les déposer dans un trou, au fond du bois. » Ils y sont toujours.

Eric Juvenielle n'en est pas à sa première découverte macabre.
Courant mars, à 300 mètres de là, le long de la voie ferrée, il avait déjà trouvé un animal mort dans un sac-poubelle. « C'était plutôt gros. Il n'y avait plus de tête. Je n'ai pas cherché à regarder davantage pour savoir ce que c'était. » Autant dire que maintenant, c'est avec suspicion qu'il regarde chaque sac-poubelle rencontré en chemin.



Les deux chats découverts par M. Juvenielle gisent toujours dans ce trou d'un petit bois de Witry-lès-Reims.

http://www.lunion.presse.fr/article/region/deux-chats-mutiles-retrouves-morts-dans-un-sac-poubelle

à 80 km de là, à Nogent-l'Artaud, la vie d'un chat de 2 ou 3 ans s'est achevée prématurément.
Il avait reçu trois coups de pied.
Alertée, la SPA a déposé une plainte.



Publié le mardi 25 mai 2010

«Le chat a été pris pour un ballon de football ! »
M.D., l'enquêtrice de la SPA, ne décolère pas depuis qu'elle a été alertée, à propos d'un chat de 2 ou 3 ans ayant reçu « trois coups de pied ». C'est ce qui a été mentionné lors du dépôt de plainte à la gendarmerie de Charly-sur-+Marne.

Les faits ont eu lieu le 8 mai, dans une résidence, rue de la Grande-Montagne à Nogent-l'Artaud. Boubouille suivait sa maîtresse au rez-de-chaussée de l'immeuble, avec le chien de la maison, lorsque le trio a croisé un homme qui s'en est pris au félin.

« La propriétaire a vu son chat se faire lyncher à trois reprises », a-t-il été relaté, lors du dépôt de plainte. La propriétaire de Boubouille a sûrement pensé que les choses allaient en rester là…
Mais le chat a changé de comportement, à partir de ce jour-là, et l'enquêtrice raconte que, mercredi, il dépérissait.

C'est à ce moment-là qu'elle a été prévenue.
Elle-même l'a conduit « pour son dernier voyage ».
Puis cette enquêtrice de Paris, détachée dans l'Aisne, a engagé des poursuites pour mauvais traitements.

Une autopsie du chat a eu lieu, explique l'enquêtrice parlant d'ictère : « Il était jaune de la tête aux pattes », constate la représentante de la SPA, précisant : « C'est une jaunisse, cela se produit lors de coups ou de stress. »

Ainsi, depuis les faits, le chat n'était plus aussi présent qu'à l'habitude.
Il se montrait plus farouche.
« Auparavant, c'était un superbe animal, un beau chat tout noir », décrit l'enquêtrice.

M.D. veut faire aboutir la plainte et faire savoir ce qu'encourent les personnes maltraitant les animaux.

Elle et son époux ne supportent pas « ceux qui tapent sur des animaux pour rien ».
D'autres faits à 200 mètres de là.....
Ce n'est pas la première fois qu'ils ont à intervenir à Nogent-l'Artaud. « Il y a eu des chats empoisonnés à 200 mètres d'ici, il y a un an », s'exclame M.D. À l'époque, « j'ai assisté ces gens » dans leur dépôt de plainte, mais la procédure n'a pas abouti… Le mari, lui, se souvient : « Il y a plusieurs années, on a été amenés à traiter une affaire de chats décapités. » Et le couple de rappeler l'existence d'une « loi du parlement européen qui reconnaît le statut d'être vivant et sensible aux animaux ».
« Le but, ce n'est pas de semer la pagaille, mais de faire respecter le droit des animaux ! »



C'est dans ce hall d'immeuble que la scène tragique a eu lieu.
Elle va donner lieu à une plainte.

http://www.lunion.presse.fr/article/faits-divers/chat-maltraite-la-spa-depose-plainte