Borneo Orangutan Survival
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Borneo Orangutan Survival
voir le documentaire "Green"
L’agonie filmée d’une orang-outan, surnommée Green, privée de son petit et de son habitat, se passe de commentaires. Le documentariste Patrick Rouxel a choisi de livrer les images brutes. En 2008, il part seul en Indonésie filmer le sauvetage des grands singes au poil roux - quand il est possible - et plus souvent leur mort, au fond d’une cage dans un zoo ou même chez des particuliers. Quand il n’est pas acheté pour sa viande ! Il découvre Green. Les séquences sont insupportables. « C’est volontaire, nous explique-t-il. J’ai voulu partager mon émotion et provoquer une prise de conscience. Sur l’île, 70% de la forêt primaire a été rasée pour planter des palmiers exploités pour leur huile. Conséquence : il ne reste environ que 40.000 orangs-outans sauvages à Bornéo, moins de 10.000 à Sumatra. Chaque année, 5.000 individus meurent. »
Il n’y a en pas d’autres ailleurs dans le monde. Ce désastre écologique trouve son explication dans la surconsommation. « Simpliste en apparence, ce constat est réel. Meubles en tek, papier, huile de palme pour les bio-carburants, l’alimentation, les cosmétiques… Des marchés tellement rentables !» Rentabilité, un mot qui se marie mal avec l’habitat naturel de l’orang-outan qui, en Indonésien, signifie «homme de la forêt».
L’agonie filmée d’une orang-outan, surnommée Green, privée de son petit et de son habitat, se passe de commentaires. Le documentariste Patrick Rouxel a choisi de livrer les images brutes. En 2008, il part seul en Indonésie filmer le sauvetage des grands singes au poil roux - quand il est possible - et plus souvent leur mort, au fond d’une cage dans un zoo ou même chez des particuliers. Quand il n’est pas acheté pour sa viande ! Il découvre Green. Les séquences sont insupportables. « C’est volontaire, nous explique-t-il. J’ai voulu partager mon émotion et provoquer une prise de conscience. Sur l’île, 70% de la forêt primaire a été rasée pour planter des palmiers exploités pour leur huile. Conséquence : il ne reste environ que 40.000 orangs-outans sauvages à Bornéo, moins de 10.000 à Sumatra. Chaque année, 5.000 individus meurent. »
Il n’y a en pas d’autres ailleurs dans le monde. Ce désastre écologique trouve son explication dans la surconsommation. « Simpliste en apparence, ce constat est réel. Meubles en tek, papier, huile de palme pour les bio-carburants, l’alimentation, les cosmétiques… Des marchés tellement rentables !» Rentabilité, un mot qui se marie mal avec l’habitat naturel de l’orang-outan qui, en Indonésien, signifie «homme de la forêt».
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